La course aérienne remonte presque aussi loin que les « plus lourds que l’air » existent. En 1909, déjà, ils courraient lors du Prix de Lagatinerie en France. Depuis, les appareils ont évolué, ils vont plus vite, ils sont plus légers et la technique de vol plus précise.
Désormais, quelques courses demeurent à travers le monde et varient entre la navigation, l’endurance ou encore la course de pylônes.
Cette dernière discipline, particulièrement populaire aux Etats-Unis, s’est faite une place dès 1964 à Reno dans le Nevada. Des avions volent à basse altitude autour de pylônes à des vitesses allant jusqu’à plus de 800 km/h pour certaines catégories.
En 2014, un nouvel organisateur est arrivé sous le nom d’Air Race 1. Régulé par la Formula Air Racing Association, le concept de course de pylônes reste fondamentalement le même. Cependant, la priorité est mise sur la course et le développement, parfois artisanal, de petits avions.
C’est en 2018 qu’arrive l’idée d’un championnat 100% électrique : Air Race E. En Février 2019, Airbus signe et devient le partenaire fondateur officiel de l’événement. L’objectif de cette coupe internationale est de promouvoir la construction et le développement de nouvelles technologies. Attirant des équipes du monde entier, cette compétition spectaculaire commencera en 2022.
Air Race E est une course de pylônes. Basiquement, une escadrille de 8 avions décollent en même temps puis font 5 tours autour d’un circuit de 5 km à une vitesse d’environ 450 km/h et ce, entre 9 et 75 m du sol.
Selon les conditions du vent, la largeur du circuit peut être adaptée. Selon la vitesse dans les virages, il est calculé que le pilote subira entre 3 et 5 G.
Le gagnant de l’épreuve sera celui qui passe la ligne en premier. Cependant, la course est une première en ce qui concerne la motorisation électrique. Nous jugeons que de terminer la course en soi sera déjà la plus belle récompense.
Règlement technique
En ce qui concerne l’avion, il doit être 100% électrique avec un ou plusieurs rotors d’hélices à pas fixe. Le moteur développera au maximum 150kW (203CV) et les batteries devront permettre à l’appareil de faire la course (25 km) puis de disposer, une fois au sol, d’au moins 15 minutes de réserve.
Les batteries restent de nos jours un composant dangereux et devront être équipées d’un système de protection incendie efficace.
Pour les aspects plus généraux, l’avion fera quelques centaines de kilos et le train d’atterrissage doit être fixe. Le pilote doit porter un casque de protection, un parachute et la verrière de l’avion doit pouvoir s’éjecter facilement en cas de problème.
Bien que la sécurité soit au centre des intérêts de chacun et que l’appareil doive obtenir un permis de voler émis par les régulateurs de l’aviation civile, il n’en demeure pas moins que les sports mécaniques, en général, restent des sports à hauts-risques ce qui les rends aussi attrayants et spectaculaires.
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